~Bilan de notre travail de recherche~

… L’abstrait est-il mesurable ?

Ce TPE nous a permis de nous familiariser avec la notion de l’«abstrait», notion très vaste, proposant donc un grand nombre de définitions. Au début du TPE, on a convenu que l’abstrait engloberait les différents aspects de la réalité humaine, même si le terme n’est pas très approprié… De ce fait, l’abstrait peut désigner une émotion mais aussi un ressenti, un sentiment, une perception, une sensation ou encore une faculté. A travers la problématique : «« Au-delà des grandeurs concrètes qu’il est possible de mesurer avec des instruments réels, est-il possible de faire de même pour les grandeurs abstraites et si oui, avec quels instruments ? » nous avons traité plusieurs notions telles que le bonheur, l’intelligence ou encore le stress et avons étudié leur mesurabilité. Quel bilan pouvons-nous désormais réaliser ? Tout d'abord, un petit résumé;

Dans une première partie, nous nous sommes tout d’abord intéressés à un premier moyen susceptible de mesurer l’abstrait : « Chiffres, indices et taux ». Nous avons alors évoqué plusieurs indicateurs économiques comme le PIB, l’IDH, le BNB. Nous avons par la suite choisi d’ajouter une vidéo concernant le nombre d’or, moyen de mesurer la beauté, l’harmonie. Nous avons vu qu'il était possible de déterminer l'intensité d'une peur grâce au taux d’adrénaline dans le sang.

Puis, dans une deuxième partie, nous avons fait des recherches à propos d’un deuxième moyen de mesurer l’abstrait : « Les test ». Nous avons traité le célèbre test du QI en détail. Puis nous avons exploité les résultats d'une expérience réalisée sur quelques volontaires au lycée ; Le test au froid.

Enfin, dans une dernière partie, nous avons parlé de deux échelles : L’échelle de Borg - L’échelle de Holmes-Rahe.

>>> Chacune des parties propose des moyens de mesurer des notions parfois encore "débattues" ! Le QI, par exemple est censé mesurer l'intelligence alors qu'on ne saurait même pas dire ce qu'elle est vraiment.  Par conséquent, la mesurabilité de toutes ces notions est donc une question de point de vue. Relativité, erreur de mesure et limite de la mesure sont autant de facteurs à prendre en compte pour décider de la possibilité de la quantification de "ces grandeurs immatérielles". Or, ces facteurs dépendent totalement de l’individu mesurant, qui devient par conséquent le seul à pouvoir décider ou non de la mesurabilité de ce qu'il ressent/perçoit/éprouve/etc...

→Mr. Benhassen, professeur de philosophie à l'université nous a donné son point de vue à propos de la mesure de l'abstrait. Sa réponse conclut parfaitement notre TPE.

"La problématique de votre sujet, c'est LA grande question des sciences humaines". -H.Benhassen, philosophe.

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Et puis, après mûre réflexion, le fait de vouloir tout mesurer ne rendrait-il pas notre monde trop parfait, trop logique,  voire "robotique"? Ne vaut mieux-t-il pas rester dans l'abstraite ignorance dans certaines situations: en d'autres termes, il vaut mieux dire "je t'aime beaucoup" que "je t'aime à 8 sur une échelle de 10" ou "je t'aime à 80%", pas vrai?